lundi 24 février 2014

Vers la maison de l'ermite (dimanche 23 février)

Ce dimanche, nous sommes partis avec nos amies Aurore, Eloïse et Margot en randonnée. Aurore m'avait promis de nous guider jusqu'à la maison de l'ermite. Nous sommes curieux de découvrir le lieu de vie de ce religieux, décédé il y a à peine trois mois après une vie de 40 ans retirée du monde. 
Après la rivière, un petit sentier discret grimpe vers la droite, un petit panneau en bois indique "Ermite, attention vipères"... Heureusement des vipères, nous n'en verrons pas; par contre le chemin est escarpé et ça grimpe bien! En chemin, je pense à toutes ces personnes qui se déplaçaient pour venir demander conseil ou assistance au sage homme. Il paraît que c'était un lieu de pélerinage. Marcher une bonne heure dans la montagne est en soi déjà thérapeutique... Et puis, Aurore nous explique comment le vieil homme a été retrouvé mort en novembre dernier, il était en chemin vers sa source.
Et puis, lentement mais sûrement, notre courageuse petite troupe arrive là haut. Un beau lieu de vie en effet... Une vue magnifique, un joli verger, une cabane plus que sobre... Les enfants curieux explorent les alentours quand nous sommes surpris par des miaulements... Le chat de l'ermite garde toujours les lieux. Il semble que des personnes se relaient pour venir le nourrir ici. Nous profitons de notre passage pour remplir sa gamelle et il nous remercie!














2 commentaires:

  1. Belle histoire.
    Mais le minou, je l'aurais rapatrié à la civilisation.
    Son maître avait choisi de vivre en ermite, là, le vie d'ermite, on lui impose à ce pauvre minou, d'autant qu'il me semble loin d'être sauvage.
    La nourriture ne fait pas tout...
    Y'a vraiment personne au village qui peut le récupérer (pas forcément dans une maison avec 15 enfants bruyants, du passage de va et vient 24h/24, vue sa vie calme d'avant...

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    1. oui et non, si il aurait envie de quitter les lieux, il pourrait le faire tout seul,aller se retrouver une autre maison, mais si il reste c'est qu'il doit s'y trouver bien.

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