mercredi 30 octobre 2013

De l'Isère à la Drôme des collines (lundi 28 , mardi 29 et mercredi 30 octobre)

Dans cette région, les galets poussent dans les champs... Les anciens se souviennent que gamins, ils étaient chargés de les ramasser et d'en ramener des paniers chez eux. Les galets servent à la construction des maisons, des granges et même des églises; parfois en soubassement et parfois sur toute la hauteur de la bâtisse. 
Quelle diversité dans les constructions d'autrefois! Des maisons à colombages de la région du Der aux maisons en pisé de la Drôme des collines du nord, en passant par les bâtisses en pierres de Bourgogne et les fermes bressanes, les maisons racontent les terroirs, leurs ressources et leur climat...


Et aujourd'hui, de nouvelles cultures font leur apparition comme les champs de sorgho (une céréale proche du maïs)


Dans les potagers du coin, on cultive les cardons (emmaillotés à cette saison...), il paraît que c'est délicieux!


Et puis, les abricotiers, les pêchers...




Cela commence à vraiment sentir le sud!

Et le TGV, ça ne nous fait plus peur!


MH

dimanche 27 octobre 2013

Encore une colline à passer (dimanche 27 octobre)

Heureusement Siméon et Malou deviennent experts en mécanique, pour démonter le timon et monter l'attelage pour voiture!


Pour remonter vers Pisieu, nous avons encore besoin de l'aide d'un moteur.
Tandis que Siméon, Malou et moi gravissons la colline, Stéphane fait du "stop-roulotte". Après 1h30 d'attente et un début d'inquiétude, il se fait enfin tracter par Sébastien et son fils Léni, nous passerons la nuit chez eux, à côté des chevaux. Et cette fois, c'est nous qui cuisinons les crèpes pour la petite famille (Sébastien et Sandrine, Maé et Léni). Et le lendemain, lundi, il fait grand soleil!


Nous nous remettons en route un peu plus vers l'ouest et la plaine du Rhône, tant pis si nous nous rapprochons de la ligne TGV!



samedi 26 octobre 2013

Confiance express (samedi 26 oct)

Au vu des dénivellés qui nous attendent aujourd'hui, nous avons prévu de faire quelques kilomètres avec la roulotte puis de trouver quelqu'un qui la remorque. Le centre équestre à 1,5 km du village suivant semble une bonne piste. Petit résumé de ma conversation avec le patron:
- après 2 minutes. Le patron: "ça j'avais remarqué une fois que vous veniez du Nord, hein"
- après 3 minutes. Le patron: "je vous donne les clés de mon 4x4 et vous vous débrouillez... On est comme ça ici, c'est le sud"
-après 5 minutes, on conclu que c'est plus simple qu'il vienne la chercher quand il a le temps. On n'a qu'à laisser la roulotte où elle est et démarrer avec les ânes, il se débrouillera seul...

Nous abandonnons donc la roulotte sur la place du village, Malou monte Suzy et Siméon monte Mathilde. Et comme prévu, 1h plus tard, la roulotte nous dépasse pour être déposée quelques kilomètres plus loin. Pourvu qu'il serre bien le frein à main car ça grimpe sec par ici.

On la retrouvera sans souci devant l'ancien bistrot du petit village de Saint Julien de l'Herms.
Stef.

On aperçoit le Vercors au loin.




jeudi 24 octobre 2013

D'un extrême à l'autre (jeudi 24 octobre)

Au programme aujourd'hui, une dizaine de kilomètres sans la roulotte avec de la route et des bois.
On a commencé avec le passage au-dessus de l'autoroute ensuite on a enchaîné avec le rond point à deux bandes sur la grosse nationale parallèle à l'autoroute et le passage de la voie de chemin de fer. Sans soucis, les automobilistes sympas s'arrêtent et nous laissent passer. Le tout sous un temps un peu frisquet et une bonne dose de brume. Et contraste, on a terminé en se perdant dans les bois et en passant à travers tout à la boussole dans les taillis sous un soleil généreux...




Là-bas, tout à l'horizon, c'est le Mont blanc!


Fini les petits villages perdus, on est passé sous Lyon mais on reste dans des zones civilisées, sur le parking du terrain de sport de Roche où entrainement de foot et plaine pour ados battent leur plein.
Admirer le créneau...


Mais non, la roulotte était là avant que le parking ne se remplisse...
Et ça y est, la barre des 500 kms est franchie...
Stef.



mardi 22 octobre 2013

La fête sous la pluie (mardi 22 et mercredi 23 octobre)

Lorsque nous arrivons au village de Frontonas mardi vers 15h30, une petite troupe joyeuse nous attend sur la place. Nous hésitions à nous arrêter pour une petite pause avant la traversée de l'autoroute, et la pause sera plus longue que prévue! En effet nous faisons la connaissance de Sylvain et Cécile, Lydie et Luc et leur ribambelle d'enfants, Emeline et Antonin, Zélie, Silas et Zéphir. 
Nous sommes accueillis chez Sylvain et Cécile, dans l'ancienne ferme qu'ils sont en train de retaper. C'est Malou cette fois qui est contente de se faire des nouvelles copines.
C'est la fête! L'ambiance de vacances entre amis (Lydie et Cécile ont fait leurs études d'instits (pardon, de maîtres d'école!) ensemble). Et ce sont les vacances effectivement. En France, c'est deux semaines à la Toussaint cette année. Nous sommes invités à dîner (souper). Merci Cécile pour le délicieux gratin dauphinois! Les enfants regardent les 101 dalmatiens à la Tv, cela faisait longtemps que Siméon et Malou n'en avaient eu l'occasion.


Et puis, mercredi, il pleut très fort; et on est tellement bien qu'on reste un peu plus longtemps... 
Ce qui nous laisse un peu plus le temps de faire connaissance, et de découvrir les trésors cachés dans l'ancienne grange...


Vous ne me croirez pas si je vous dit que Cécile va travailler à l'école tous les matins dans la grosse voiture orange... Une Ford mustang me précise Siméon...

Mercredi après midi, comme il pleut toujours, Siméon, Malou et moi, accompagnons les mamans et les enfants à "Crapa hutte"... Et oui en France aussi, ils connaissent la psychomotricité sauvage. (Je parle d'une plaine de jeux couverte comme "Flying Kids", "le château magique" ou "Loustics et Co" où les enfants peuvent se défouler pendant que les parents consomment une boisson à la "cafétéria", en jetant un œil et en se bouchant les oreilles)
Le contraste avec notre quotidien tranquille est terrible (pour moi en tout cas). Mettez 300 (ou plus?) enfants dans un hangar rempli de modules de psychomotricité, ajoutez une centaine d'adultes plus ou moins passifs, la pluie sur le toit en tôle, et la sono toutes les 30 minutes. Laissez macérer 1h30, 2h si vous êtes très courageux et que vos oreilles sont résistantes, récupérez vos enfants ruisselants, plus ou moins entiers bien que presque sourds, et non mécontents de quitter les lieux pour respirer un coup! (Malheureusement pour vous, ils risquent malgré tout de vous demander d'y retourner un jour ou l'autre...)
De retour chez Cécile et Sylvain, les enfants sont contents de retourner à leurs jeux et à la construction de leur cabane.

Deuxième chouette soirée chez nos amis...

On espère bien vous revoir en Belgique!!!
MH




lundi 21 octobre 2013

Côtes du Rhône, escargots de Bourgogne et pain français (lundi 21 oct)

Passage sans souci du Rhône ce midi, juste un petit embouteillage sur le pont (nationale).
Pause de midi tranquille sous le soleil pendant que les ânes broutent et les enfants se lancent dans l'élevage 
Stef.

P.s : l'élevage des "escars" bien sûr, le bien nommé "big boss" et les autres, Siméon compte leur construire un attelage d'herbe et les entraîner sérieusement! Je rectifie : ce ne sont bien sûr plus des escargots de Bourgogne! En franchissant le Rhône, nous venons juste de quitter le département de l'Ain pour entrer dans celui de l'Isère. Et il fait chaud! A nous le sud! (MH)









dimanche 20 octobre 2013

Quelques chiffres (dimanche 20 oct)

4 jours sans pluie en journée, ça fait du bien, les ânes sèchent, la température remonte.
4 matins sans stress au démarrage, on a pris l'option de débloquer systématiquement les freins au matin (que ce soit en se faisant tracter ou en tirant la roulotte à la main -option un peu plus fatigante-), et c'est beaucoup plus cool comme ça pour Suzy et pour nous.
4 semaines et on devrait pouvoir boire de la clairette (de Die) à volonte.
5 jours et cela fera deux mois que l'on a quitté la maison, et c'est comme si on était parti hier. Le temps passe sans qu'on s'en rende compte mais sans avoir l'impression qu'il file.
450 kms parcourus et les sabots non-ferrés des ânes résistent, mes chaussures aussi.
8000 fois le nombre de fois que l'on nous a demandé si on venait de loin et où on allait. En numéro deux dans le hit parade des préoccupations des français croisés sur notre route vient la question de la scolarité des enfants. Ça les tracasse fort apparemment.
Et en prime une petite capture d'écran du chemin parcouru (on attaque le contournement de Lyon)
Stef.





samedi 19 octobre 2013

Pérouges (samedi 19 oct)



Arrivée près de la petite ville médiévale de Pérouges, on cherche à s'y arrêter...


Et on trouve... Au pied de la bourgade, il n'y a plus qu'à prendre le petit sentier qui monte jusqu'aux remparts...

Et dimanche matin, le plaisir d'aller chercher le pain dans la belle boulangerie.



Bâtie entre le XIIe et le XVe siècle, la cité de tisserands et de vignerons a gardé son unité... Un des plus beaux villages de France...




vendredi 18 octobre 2013

La pêche en Dombes (vendredi 18 octobre)

Nous sommes arrêtés à côté du château de la Roue près de Chalamont, chez des fermiers un peu particuliers : cultivateurs, éleveurs, forestiers et pêcheurs. Ce matin, Siméon et Stéphane se sont levés tôt pour les accompagner à la pêche. Un étang de 18 hectares est prêt à être pêché.
L'étang a commencé à se vider il y a trois semaines. On a ouvert le "tou" pour que l'eau s'écoule dans l'étang voisin. Les poissons se sont alors retrouvés dans le bief  (un canal creusé dans l'argile qui traverse l'étang). Un filet au maillage fin (la saillette) est installé, tiré par deux tracteurs, pour ramener les poissons vers la pêcherie, zone un peu plus profonde où se pratique la pêche. Un autre filet est réinstallé avec un filet au maillage plus large pour attraper les gros poissons : les sandres, puis les carpes, tanches et brochets; et, en dernier lieu, les petits poissons blancs (la fricassée). Tous les poissons sont triés à la main.








jeudi 17 octobre 2013

Le soleil est revenu! ( jeudi 17 octobre)

Après les averses de la nuit, une belle journée s'annonce...





La traversée des beaux paysages de la Dombes...


Et pour clôturer la journée toujours en beauté, l'envol des cigognes, au dessus de nos têtes!















mercredi 16 octobre 2013

Chouette, des copains! (Mercredi 16 octobre)

Nous sommes accueillis mardi soir chez Herald et Oriane, Elouan et Léa, il y a un beau pré derrière chez eux pour les ânes... un chocolat chaud, une bonne douche, un feu de bois, que demander de plus? Une fois de plus, merci la vie! Elouan a le même âge que Siméon. Les enfants sont contents de rencontrer des copains, en plus mercredi c'est congé, du coup Elouan fait un bout de chemin avec nous.


La petite promenade du matin avant de tirer la roulotte



"Oh, ce bus scolaire, toujours en retard!"


Et aujourd'hui, nous quittons la Bresse pour entrer dans la (ou les) Dombes.




dimanche 13 octobre 2013

La ferme de Montalibord (dimanche 13 octobre)


Arrivée samedi sous la pluie et dans le froid à la ferme de Montalibord...


Dimanche nous avons droit à une visite extraordinaire par le propriétaire des lieux Monsieur André Pont...
La ferme est un monument classé, les recherches en dendrochronologie (méthode qui permet de dater le bois utilisé dans le bâtiment) ont permis de dater la partie la plus ancienne de la ferme à 1450!
Elle est particulière avec sa cheminée sarrasine, typique de quelques fermes bressanes de la région. L'origine "sarrasine" de ce type de construction reste mystérieuse.
Le propriétaire passionné  a conservé l'habitat (difficile à chauffer en hiver) pour le transformer en musée. La visite est passionnante, tout est d'origine à l'intérieur dans cette maison à pans de bois à la charpente magnifique. 

La pièce de vie : on y cuisinait, on y dormait, on y faisait le beurre. 


La cheminée est gigantesque, à l'origine on y faisait le feu à même le sol.


À chacun son couvert, et on ne s'encombre pas de la vaisselle!

La gabelle, c'est le petit meuble où l'on conservait le sel

L'arche banc (vieux de 500 ans!), il en reste 5 en France... : c'est le banc, réservé au maitre de maison et aux anciens, sur lequel on s'assied pour discuter les choses importantes, les mariages, signer un contrat de vente... Il faut se tenir droit pour imposer son autorité!


Les feuilles de bardane pour emballer le beurre


Et à côté de l'ancienne bâtisse, la ferme moderne et le hangar où Siméon et Malou se font un plaisir de donner le foin aux vaches charolaises et aux ânes...