La traversée du Causse Méjean (lundi 5, mardi 6 et mercredi 7 mai)

Lundi, nous commençons la traversée du Causse sous le soleil et dans le vent.

De très jolis paysages, une petite route calme idéale pour l'attelage. 

Et pour terminer la journée, une halte sympa au hameau de Niveliers, chez un apiculteur-ânier et à côté d'une auberge.

Mardi, nous partons sous un ciel couvert à la rencontre des chevaux de Preswalsky. Un décor qui fait penser à la fois à l'Irlande et à la Mongolie... Brrr, il fait glacial!

Si si, il y en a deux là- bas, ... Mathilde et Suzy les ont bien repérés. Ces chevaux qui n'existaient plus à l'état sauvage depuis 50 ans font l'objet d'un programme de sauvegarde. Un petit troupeau a été réintroduit sur le Causse Méjean avant de retourner en Mongolie.

Nous nous arrêtons mardi soir au village de La Borie, le maire nous indique le parking de l'école pour parquer la roulotte et un petit talus où faire paître les ânesses. Une panne de gaz nous amène à faire la connaissance de Michel et Claudine. Malou sympathise avec Cerise qui a presque son âge. 

Mercredi, il pleut et il fait froid. Stéphane va rechercher notre voiture laissée à l'entrée du Causse lundi matin et va faire quelques courses, pendant que nous restons à la roulotte. À midi, Michel et Claudine nous invitent à partager leur déjeuner au chaud.

Après-midi le ciel se dégage et nous réattelons les ânes, avec une petite passagère en plus pour l'après midi.

Nous marchons bien et redescendons jusqu'au bord du Tarn, à la Malène. Stéphane fait la descente de la roulotte avec la voiture en empruntant la route de Saint Enimie, un peu moins sinueuse. Nous passerons la nuit sur le parking des camping cars, au bord de la rivière. Le soir, nous réalisons des bougies en cire d'abeille.