Avis de recherche (dimanche 20 à mardi 22 avril)

Samedi soir, les amis et les cousins sont partis. Nous profitons des derniers rayons de soleil pour nous retrouver au calme en famille. Sans savoir la mésaventure qui va nous tomber dessus dès le lendemain...

Dimanche matin, il fait froid, il pleut, j'ai un bon torticolis. Nous nous mettons malgré tout en route sous une petite pluie qui, tantôt fine bruine, tantôt petite averse, finira par nous tremper.

Après 4 km, nous cherchons un abri pour manger, Alain nous propose son auvent, nous finirons dans sa salle à manger, les enfants ayant trop froid. Pendant qu'ils digèrent leur chocolat chaud bien au chaud sous une couverture en lisant des BDs, MH affronte la pluie pour surveiller les ânes pendant que je mets en quête avec Alain d'un endroit où passer la nuit. Pas simple dans ce petit hameau mais nous finissons par trouver. Après une heure et demie sous la pluie, MH peut enfin rejoindre le campement.

Lundi, il fait toujours froid, il pleuvine toujours mais nous voulons avancer, tout est prêt, il ne reste qu'à mettre les sellettes (partie réduite du harnais permettant aux enfants de se tenir) aux ânes car nous partons à pied. Seulement, ... pas moyen de les retrouver...

Dans la précipitation, nous les avions laissées sur le bord de la route. Incompréhensible. Qui peut avoir volé ce matériel? Sur cette petite route où personne ne passe...

On réinstalle le campement, je suis un peu désespéré. Les recherches s'organisent, le village se mobilise, nous amène voir du monde, donne des coups de fil. Que faire, sans ces pièces, impossible d'atteller.

Mardi matin, il pleut toujours. Je fais le tour mairie, police, gendarmerie et on poste des affiches. On commence à envisager de faire refaire de nouvelles pièces.

Mardi soir, je me décide à prendre une douche chez Alain et Claudie. Ça fait du bien... En retour vers notre campement, quelques centaines de mètres plus loin, je me dis que ce serait bien que les harnais soient revenus et, magie, ils sont revenus...

Un promeneur les ayant vu traîner sur le bord de la route, les avait ramenés à l'auberge du village. Ouf, quel soulagement et quelle belle solidarité autour de nous!

Mercredi matin, il fait beau et chaud, nous pouvons repartir sereins et confiants dans la vie. Merci à tous les habitants de Gravières qui se sont mobilisés pour nous, en particulier Alain et Claudie, Gilbert et Monique.

Stef.